De nombreuses études ont montré que les médicaments sont peu efficaces lorsqu’il nous fait souffrir. Heureusement, il existe d’autres solutions. Tour d’horizon Pendant la crise Bouger ! …
C’est le traitement numéro 1. Les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) insistent sur ce point : l’activité physique constitue l’atout numéro 1 pour se remettre au plus vite et éviter les récidives. Marche, natation sur le dos, Pilates, etc, peu importe, tout est bon plutôt que de rester couché ou sédentaire. Le mouvement limite l’ankylose et l’inflammation, de plus il améliore l’irrigation et donc l’apport en nutriments aux disques intervertébraux.
Tous les dispositifs chauffants sont antalgiques. Qu’il s’agisse d’appliquer une serviette chaude, le souffle d’un sèche-cheveux ou de se plonger dans un bain, ils détendent les muscles et peuvent être répétés autant de fois que nécessaire.
Certaines huiles essentielles possèdent des propriétés anti-douleur et anti-inflammatoires, comme la gaulthérie couchée, la lavande ou le gingembre. Diluer deux gouttes d’huile essentielle dans 10 gouttes d’huile végétale et masser doucement l’endroit douloureux (jusque 4 fois/jour).
Elle permet de maintenir une bonne posture et d’éviter les mouvements nocifs, ce qui aide à reprendre plus vite une activité sans craindre d’avoir mal. Elle contribue aussi à relâcher la pression intra-articulaire, d’où une diminution des douleurs (en pharmacie pour l’essayer et apprendre à bien la positionner). On peut aussi l’utiliser en prévention si l’on doit porter une charge (déménagement), ou effectuer un trajet en voiture prolongé.
Effectuées à bon escient, et par des mains expertes, ces thérapies manuelles améliorent très rapidement mobilité et douleurs. Et, contrairement à une idée répandue, chiropracteurs ou ostéopathes peuvent intervenir « à chaud ». Simplement, en phase aiguë, les thérapeutes feront appel à des mobilisations douces (mouvement lent, de grande amplitude). Une seconde séance sera généralement nécessaire pour peaufiner le rééquilibrage général (plus de 3 c’est mauvais signe !).
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Les muscles forment la ceinture lombaire naturelle qui entoure la colonne et la protège des faux mouvements. D’où l’importance de les renforcer par des exercices de gainage. On en trouve sur l’application Activ’Dos, disponible gratuitement sur tous les smartphones, qui explique aussi les « bonnes postures » et propose même un suivi personnalisé.
C’est aussi important que la musculation pour décontracter les muscles dorsaux et décompresser les disques amortisseurs qui ont tendance à se tasser sous l’effet de la pesanteur et de la position assise. La solution ? Quelques mouvements d’étirement le matin en se levant : enrouler et dérouler le dos 2-3 fois, bouger le bassin de gauche à droite... Pensez aussi à lever les bras de temps en temps, même en restant sur votre chaise.
Certains gestes sont aujourd’hui connus pour éviter les « accidents » : se baisser en pliant les genoux plutôt que le dos, porter les charges le plus près possible du corps, poser les deux pieds bien à plat sur le sol quand on est assis, etc. Retrouvez toutes ces astuces sur l’appli Activ’Dos.
Qui ne connaît l’expression « en avoir plein le dos » ? La tension nerveuse se traduit en tension musculaire qui retentit immanquablement sur le dos. Tous les remèdes antistress sont bienvenus : acupuncture, disciplines relaxantes (cohérence cardiaque, méditation, sophrologie, etc). Les gymnastiques asiatiques comme le Qi Gong ou le Taï-Chi peuvent faire coup double : elles assouplissent et calment en même temps.
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- Partir du bon pied. Eviter de marcher avec des talons de plus de 8 cm de talon, et porter des semelles si besoin.
- Bien choisir son matelas. Plus on est léger, plus il doit être assez souple pour épouser le creux des reins. Quand on dort sur le côté, un oreiller placé entre les genoux permet d’aligner la colonne.
- Oublier le tabac. Non seulement fumer diminue la micro-vascularisation des disques intervertébraux, mais chaque quinte de toux fait l’effet d’un coup de poing dans les lombaires.
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