Selon une étude de l’Inserm publiée en 2017, un français sur trois souffre de troubles du sommeil. En pratique, pour avoir une nuit de sommeil réparatrice, trois à cinq cycles de 90 minutes sont nécessaires. Or, les adultes dorment en moyenne 1h30 de moins qu’il y a 50 ans, et 45% des 25-45 ans considèrent qu’ils dorment moins que ce dont ils auraient besoin. Et pour cause, bon nombre d’entre eux souffrent de troubles du sommeil, dont font partie les parasomnies.
Avant de s’endormir, pendant le sommeil ou au réveil, certaines personnes sont sujettes à des comportements inhabituels. Ces derniers ne concernent pas la quantité de sommeil mais sa qualité. Regroupés sous le terme de parasomnies, ces phénomènes sont relativement fréquents et le plus souvent bénins, notamment pendant l’enfance. Ils peuvent néanmoins représenter une source de stress considérable et être à l’origine d’un manque de sommeil, de fatigue voire de blessures. Les parasomnies doivent être distinguées des dyssomnies qui désignent un sommeil de mauvaise qualité, et d’une durée pouvant se révéler insuffisante ou trop importante.
On classifie les parasomnies, selon la phase de sommeil durant lesquelles elles surviennent :
Citons également l’énurésie (fait d’uriner au lit après l’âge de 5 ans), les hallucinations hypnagogiques, les troubles alimentaires du sommeil (manger ou boire dans état de réveil partiel), le bruxisme qui consiste à serrer les dents en dormant et la sexsomnie qui désigne le fait de s’adonner à une pratique sexuelle pendant son sommeil et ne pas s’en souvenir au réveil.
Les parasomnies ont probablement une origine génétique mais le mode de transmission demeure inconnu. Certains facteurs pourraient également favoriser la survenue de parasomnies : le manque de sommeil, le stress, l’anxiété, certains médicaments qui augmentent le sommeil lent profond ainsi que les sédatifs de demi-vie courte ou des hypnotiques.
Le diagnostic est clinique. Il repose essentiellement sur l’anamnèse (historique des symptômes) et l’interrogatoire du patient. Dans certains cas, une analyse du sommeil à l’aide d’une polysomnographie peut être indiquée. Le comportement du dormeur est observé, ainsi que ses données physiologiques. Des tests de vigilance peuvent également être proposés.
Après confirmation du diagnostic et élimination des facteurs favorisants, les parasomnies peuvent être prises en charge grâce à :
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Sources
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